De la rue aux galeries
La galerie est un lieu fermé, pleine de conventions et de contraintes et dans un sens elle fait perdre totalement le sens et la spontanéité du Street Art . Néanmoins, elle donne l'occasion aux graffeurs ayant toujours travaillé dans la rue de pratiquer d'une manière différente, de s'appliquer sur le fond et la forme sans compter sur l'espace urbain et peut-être de le faire de façon plus posée, et approfondie.
Le Street Art obtient une reconnaissance bien méritée vers la fin des années 1970, avec de nombreux artistes qui vont changer son histoire. C’est à cette époque que les premières expositions au sein des galeries et des musées ont été organisées.
A cette période, de nombreux graffeurs se sont donc décidés à peindre sur de nouveaux supports, comme des toiles ou des palettes en bois, des planches…
Cette idée de «street art» ou d’art urbain, coloré et très expressif, a su charmer des agents, des spécialistes d’art ou des vendeurs, et les artistes reçurent plusieurs offres de leur part afin d’organiser des expositions dans des galeries spécialisées en art de la rue ou en art «underground».
Vers le milieu des années 1980, la France suit les Etats-Unis en ouvrant son premier musée ayant pour sujet principal le graffiti. Puis en 1987, le musée de la Mémoire des murs ouvre et on y trouve toute une collection de graffitis, qu’ils soient anciens ou récents.
Aujourd’hui, le graffiti fait partie de l’art contemporain et continue de gagner en crédibilité. Pour certains, il est le plus puissant mouvement artistique de l’art moderne, même s’il existe depuis toujours. L’inspiration et la réalité qui sont exprimées sont le reflet de la société d'aujourd'hui.
Sources :
* www.lejdd.fr/Culture/Actualite/Street-Art-de-la-rue-aux-galeries-579771
* street-art-tpe.tumblr.com/3