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Les villes aux couleurs de l'art
31 mars 2014

Vandalisme ou Art Légal ?

 

Un espace public, une rue, un mur, un immeuble, un lieu de passage ou encore un lieu de vie. Pour le graffeur cela représente plus que ça : un espace infini de liberté et de découvertes multiples. Mais elle est aussi un espace d'interdits et de possibilités ce qui attire d'autant plus les graffeurs qui finalement recherchent avant tout l'affranchissement.

 Aux traditionnels messages politiques, expressions, réalisations ludiques s’adjoignent des stratégies de communication, des opérations de promotion artistique.

pochoir pour une muse

Le street art est un phénomène qui divise. D'un côté, il y a ceux qui estiment que les artistes qui peignent dans la rue ne font que s'exprimer, et ne font de mal à personne, et qu'ils devaient être appréciés à leur juste valeur et célébrés. Les opposants, eux, décrivent les activités du Street art comme "une vaste campagne complaisante de vandalisme à grande échelle”. En effet, c'est un art qui, par définition, porte atteinte aux droits de propriété, explique l'avocat Pierre Lauttier, qui défend plusieurs artistes de rue. « Le street art est toujours à la frontière de la légalité ».

Tags et pochoirs sont considérés en France comme du vandalisme par la justice, qui sanctionne "le fait de tracer des inscriptions, des signes ou des dessins, sans autorisation préalable, sur les façades, les véhicules, les voies publiques ou le mobilier urbain".

Pourchassés par les "brigades antitags", ils risquent une peine maximale de cinq ans de prison et une amende proportionnelle aux dégâts commis. Bien souvent, les tagueurs surpris écopent en fait d'un sursis, d'une amende ou d'un travail d'intérêt général.

 

Si l’art urbain est réalisé dans la rue à proprement dit, c’est pour que le message soit lisible par tous et pour que tout le monde puisse avoir une réflexion, une opinion, un avis dessus. La ville doit être un support artistique comme les autres avec ce bonus qui est de toucher directement la population urbaine, les passants. En s’appropriant l’espace public et la rue, l’artiste de rue s’inscrit dans une démarche  de participation à la vie de la ville

Banksy Pochoirs

 Il y a cependant les gens qui ne sont ni pour, ni contre. Ceux qui considèrent qu’en autorisant l’accès à des lieux spécifiques aux artistes pensent qu’en leur permettant de réaliser leurs oeuvres de façon légale  serait la clé de la civilité et du respect.

 En le rendant accessible, on banaliserait l’acte en quelques sortes, de façon à le rendre moins attrayant aux yeux des artistes qui sont incités par le besoin d’illégalité et de clandestinité.


Bien entendu, il y aura toujours des gens qui repousseront les limites et qui inventeront sans cesse des méthodes plus élaborées pour défier le système et la justice mais, en étant d’avantage ouvert et en apprenant à apprécier le caractère artistique du graffiti, les frictions seraient estompées et l’art pourrait devenir un loisir accessible à tous.

 

 

Finalement, le but est de faciliter la liberté d’expression et de favoriser la compréhension et ce, que l’on soit pour ou contre la question.

 

Graffiti sur un camion

Graffiti sur un mur

 

 

 

 

 

 

 

 

Sources :

* http://www.weblettres.net/blogs/article.php?w=Descouleursda&e_id=73245

* Photos internet et personnelle

* Contributeurs à Wikipedia, 'Statut juridique de l'art urbain en France', Wikipédia, l'encyclopédie libre, 1 avril 2014, 14:48 UTC, <http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Statut_juridique_de_l%27art_urbain_en_France&oldid=102545025>

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Commentaires
Les villes aux couleurs de l'art
  • Ce Blog est destiné à tous les passionnés d’art et d’arts graphiques mais aussi simples spectateurs de cet art. Je n’ai pas choisi le Street Art au hasard, ce mouvement est de loin le maitre du bouleversement des conventions de l’Art.
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