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Les villes aux couleurs de l'art

19 mai 2014

Conclusion

Au travers des articles de ce blog, j’ai essayé de comprendre, d’apprendre et de faire partager ma vision et mon opinion sur ce mouvement artistique qui depuis des générations arpente nos rues.

Depuis l’émergence de ce mouvement urbain jusqu'à aujourd’hui avec tous ses supports média et nouvelles techniques, il garde cet authenticité qui me plait.

La rue est un moyen d’expression, le street art questionne la place de l’homme dans son environnement, tentant d’en faire le point de départ d’un réveil citoyen

Le street art est un mouvement artistique contemporain qui s’expose dans une galerie à ciel ouvert : la rue. Ces supports sont variés : murs, cabines téléphoniques, rideaux de magasins, bancs, voitures..

Ephémère car il n’existe pas pour durer, mais pour marquer les esprits de son passage.

Le street art interroge, embellit et poétise l’espace. Il appartient à la rue, et non plus à l’artiste. L’idée de propriété est oubliée, balayée. Transgression ou liberté d’expression ? Street artistes ou activistes ? Tous ces artistes cherchent à changer notre regard sur le monde, à modifier la perception que nous avons de notre environnement.

Documentaire Art urbain (Juliana Bettarel / Bertrand Devilder)

 

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18 mai 2014

Les mutations de la presse: une révolution en marche

Defense d'afficher webdocumentaire

 · Web doc : Défense d’afficher « ce que le street art raconte au monde »

Trevor Tweeten – New York – France Télévision – 24/01/14

 http:/www.francetv.fr/défense-d-afficher/fr/#/meres-one

 

Dans ce webdoc c’est le graffeur Jonathan Cohen plus connu sous le nom de   Meres One, une figure phare du street art depuis les années 90 et membre du « Crew TD4 ».Pour lui le graff est une sorte de thérapie contre le stress et qu’il se souvient de chaque endroit et de chaque histoire derrière ces œuvres.

Il nous présente le plus grand espace d’exposition dédié au graff aux Etats-Unis le 5POINTZ.

Des gens viennent du monde entier pour graffer, cela permet de découvrir tout le temps de nouveaux styles de graff et d’apprendre surtout, il essaye de faire de cet endroit un musée, le premier musée dédié au street art.

On comprend vite que cet endroit est un lieu culte pour les graffeur du monde entier et qu’il se bat pour que cet endroit soit reconnu.

 

 · Web doc : Défense d’afficher « ce que le street art raconte au monde »

 

Laurie Grosset – Paris – France Télévision –24/01/14

http:/www.francetv/défense-d-affivher/fr/#/ludo

 

On découvre dans ce web doc, un artiste parisien Ludo, on le voit entrain de changer une publicité dans un abri de bus pour mettre à la place un publicité détournée, lieu idéal selon lui pour attiré l’œil des passant, et surtout pour dénoncer la pollution visuelle et son ressenti sur un fait d’actualité qu’il a voulut retranscrire.

On le retrouve ensuite dans son atelier, pour nous raconter son style, ses influences qui sont le graphisme « trash, Punk » l’industriel et les organiques.

Il crée toutes œuvre à partir de zéro pas de montages ni photos internet.

Il crée selon ce qu’il entend de l’actualité et selon le lieu.

 

 · Web doc : Défense d’afficher « ce que le street art raconte au monde »

 

Lionel Rossini – Bogota – France Télévision – 24/01/14

http:/www.francetv.fr/défensed-afficher/fr/#/bastardilla

 

Dans ce web doc on découvre une jeune graffeuse de Bogota Bastardilla pour qui rester anonyme est important puisque tout le long on ne voit jamais son visage, elle ne cherche pas a valoriser son image mais juste montrer et partager son travail.

Pour elle le graff est une façon de se rapprocher des gens et de construire d’autres pense. La plupart des ses œuvres représentent des femmes, des thèmes peu souvent vus, c’est sa façon à elle de soutenir et de lutter contre beaucoup de discriminations et de violences envers les femmes dans son pays. a travers ses graff elle raconte sa vie aussi, une façon d’inventer un autre monde et de s’évader du quotidien.

On retrouve facilement pour ces 3 webdoc les réalisateurs-journalistes, et les medias qui les diffusent.

L’interactivité du web doc nous plonge directement dans le sujet, il est conçu d’une manière ou l’on peu naviguer de façon unique et donc créer son parcours de lecteur, de spectateur ou d’auditeur selon son point de vue.

Grace à la diversité des articles et a la facilité de les obtenir on circule librement selon ses choix, on devient donc « lect-acteur ».

Il est possible de passer un article ou d’en savoir plus sur un autre au travers d’un interface retraçant la biographie d’un artiste ou le lieu de ses œuvres dans la ville.

Pour ce web doc on peut parlait de fin, puisqu’après avoir visionner les 8 vidéos on obtient une récompense « un économiseur d’énergie pour téléphones ».

Cette interactivité est très ludique pour transmettre des messages, elle apporte des éléments très concrets et visuels sur le sujet, non linéaire et interactif.

L’expérience va encore plus loin grâce aux réseaux sociaux associés, aux liens, aux textes et même avec l’application Iphone.

 

En arrivant sur le site Défense d’afficher, l’internaute est plongé dans les rues d’une ville qu’il ne connaît pas. Au gré d’un parcours aléatoire, il accède à huit documentaires d’environ 7’ chacun, tournés dans les rues de New York, Paris, Bogota, Sao Paulo, Turku, Athènes, Nairobi et Singapour. Autant de films pour décrypter ce qui préoccupe les street artistes aujourd’hui : la place de l’homme dans la ville.

Une immersion totale dans l’univers de chaque artiste. Autant de regards que de séquences, Paris pour l’invasion de la pub, New York pour sa répression envers les graffs, et enfin Bogota pour les conditions et discriminations des femmes, une façon décalée de traiter l’actualité mondiale.

Nous sommes plongés dans la réalité (faits d’actualités), avec des hommes et des femmes racontant leur vision du monde, à la différence d’un récit fictionnel ou la on va créer une représentation ou une simulation d’actions et d’évènements.

Dans ces web documentaires on voit bien que les graffeurs sont considérés comme des artistes à part entière et qui affiche leur point de vue, leur projets, ou encore leur façon de s’exprimer sur un problème de la société, de façon publique et non pas come un acte de vandalisme mais comme leur support d’expression.

Il suffit de se balader et de laisser trainer ses yeux, pour peut être penser que le street art peu être considéré comme un musée à ciel ouvert, accessible a tous.

 Source :

* www.francetv.fr/defense-d-afficher/

18 mai 2014

Film culte des origines du Street Art, "WILD STYLE" !

Ce film raconte l'histoire de Ray plus connu sous le pseudo "Zoro" dans New York, un jeune portoricain qui vit de sa passion de jour comme de nuit. On suit ses peripecies entre voyages nocturne dans les entrepots de trains, soirées HIP-HOP et discutions avec ses amis.L'intrigue du film se centre aussi avec l'histoire d'amour avce une jeune graffeuse "Rose". Le film retrace son parcours "graffeur", dans le milieu Hip-Hop qui va transporter son art des rames de métro du south Bronx aux galeries d'art de Manathan.

Réalisé par Charlie Ahearn, né en 1951 à New York, réalisateur et artiste créatif culturel. Il s'est principalement impliqué dans les productions de films et de vidéos depuis les années 70. Il est connu pour son travail d' auteur, rédacteur et animateur de radio.

Belle découverte de ce film, qui retace bien l'émergence de ce miieu Hip-Hop. Un doc-Fiction très vrai et ryhtmé. A voir !

Sources :

* fr.wikipedia.org/wiki/Wild_Style

 

 

17 mai 2014

Les rues ont meilleure mine

 

Street Art

Un peu partout, des artistes créent dans la ville et avec elle. Leurs projets contribuent à la rendre plus singulière et vivante, à en révéler des dimensions méconnues, à en proposer d'autres images et d'autres usages. Ils ont acquis une place certaine dans les projets de territoire à Paris et dans d’autres villes. À l'heure où s'invente la métropole, quels chemins de traverse proposent-ils pour enrichir les lieux et les liens qui composent l'espace oublié ? Comment sont-ils conçus, mis en œuvre et accompagnés ? Quelle urbanité créent-ils précisément ?

Le street art est devenu un « véritable outil de promotion » pour une ville. Lorsque l’on visite une capitale, il n’est pas rare de trouver des livres répertoriant les œuvres de la ville et meme des applications pour téléphones, les touristes amoureux de l’art urbain seront ainsi comblés, tout comme les résidents fan de street art et souhaitant découvrir leur ville autrement.

street_art_march_2012_23

Souvent connoté de façon péjorative, assimilée aux dégradations, l’art du « graffiti » est avant tout celui de jouer avec les éléments environnants pour dessiner de réels chefs-d’œuvre qui attirent l’attention et l’émotion de chacun. C’est aussi le choix de mettre ses créations à la portée de tous, pour militer en faveur d’une certaine accessibilité de la culture contemporaine.

Banksy, et bien d’autres artistes, ont réalisé certaines de leurs créations en étroite communion avec la nature.

 Pensez-vous que le street art soit une bonne façon de nous sensibiliser sur l’importance de la nature dans l’espace urbain ?

Le street art est par essence un art de rue donc éphémère, parfois jalousement protégé et dont la galerie à ciel ouvert est libre d’accès et visible en illimitée. Pour apercevoir ces œuvres, il faut parfois être tête en l’air, ou chanceux quand on tombe dessus au gré d’une ballade.

oeuvre trompe l'oeil

 Sources :

* Photos internet

* Aena.Paris:Expo Tag and Graffiti un musée à ciel ouvert. From internet:<URL: http://www.aenathon.com/2010/06/expo-tag-and-grafiiti.html

 

17 mai 2014

L'évolution de l'Art

 

L'apparition d'internet, des réseaux sociaux et des nouvelles technologies dans le courant des années 2000 offre une dimenssion nouvelle à larue-musee-dela-street-art-L-0lhmZ5 communication des œuvres.

D’abord prises en photo puis répertoriées, et mis en ligne par plusieurs sites, blogs ou autres pages Facebook dédiées au Street art, la rencontre de l’artiste urbain et de son public se fait sans intermédiaires ou presque. Internet s’inscrit donc dans la logique propre au street art de s’adresser au public le plus large possible tout en respectant ces exigences de gratuité et d’accessibilité. Il ne laisse pas la place aux intermédiaires, les artistes, leurs œuvres et le public se rencontre, dans la rue ou sur le web.

 

Le Street Art s’est peaufiné avec le temps. Du simple graffiti, il est devenu grandiose par l’utilisation et la juxtaposition de diverses techniques, de matières insolites et est plus engagé que jamais. À ce sujet, plusieurs collectifs ont vu le jour au cours de la dernière décennie.

 

computers graffiti error street art microsoft windows smart people creativity internet explorer 1_www
Réunissant une grande variété d’artistes (designers, photographes, pochoiristes, peintres, graffeurs, etc.), leur mission est très précise. Ils s’emploient à réunir art et activisme bénévolement, dans le but de reprendre le contrôle des villes assuré jusque-là par des politiciens, des policiers et des hommes d’affaires qui définissent ce qu’est l’espace public à leur propre profit et non pas en pensant aux citoyens et artistes qui les entourent.

 

 

 

 

Sources :

* Photos internet

* William Plummer (Monde Académie).L'explosion du street art "made in france".Le monde.fr, 2décembre2013 from internet : <URL:http://mondeaccult.blog.lemonde.fr/2013/12/02/lexplosion-du-street-art-made-in-france/

 

 

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13 mai 2014

La politique façon Street art

 

banksy-lies-politics

L’artiste de rue s’inscrit dans cette logique. Il dénonce l’individualisme, le libéralisme, la politique sécuritaire, l’urbanisation sauvage... Mais c’est un artiste qui est libre. Il n’est pas instrumentalisé par le pouvoir en place ou par un parti. Le Street Art et la politique sont indissociables.

 

Dès l’apparition du mouvement graffiti, précurseur du street art, les graffitis des adolescents du Bronx sur les métros de New York contenaient déjà un message politique. Les lignes de métro à tagger étaient choisies, à l’image de la ligne partant des quartiers du Bronx jusqu’ à Brooklyn. En somme, un moyen de se faire remarquer jusque dans les beaux quartiers. Sans forcément afficher de messages politiques explicites, c’est le fait même d’investir l’espace public qui a quelque chose de politique en soi.obama_hope

 

 Au fil du temps, les figures du mouvement, tels Jean-Michel Basquiat, ou Banksy, se sont réapproprié le graffiti pour créer un véritable art politique en investissant l’espace public, en dehors de la galerie. Certains artistes de Street Art ont ainsi produit des oeuvres politiques, avec l’exemple du graphiste Shepard Fairey (OBEY) aux Etats-Unis.

 

 Rappelez-vous, « L’ Obey Hope », ce portrait d’Obama revisité, devenu symbole de la campagne américaine en 2007.

 

 

 

 

31 mars 2014

De la rue aux galeries

 

street art gand the place to trip

La galerie est un lieu fermé, pleine de conventions et de contraintes et dans un sens elle fait perdre totalement le sens et la spontanéité du Street Art . Néanmoins, elle donne l'occasion aux graffeurs ayant toujours travaillé dans la rue de pratiquer d'une manière différente, de s'appliquer sur le fond et la forme sans compter sur l'espace urbain et peut-être de le faire de façon plus posée, et approfondie.

Le Street Art obtient une reconnaissance bien méritée vers la fin des années 1970, avec de nombreux artistes qui vont changer son histoire. C’est à cette époque que les premières expositions au sein des galeries et des musées ont été organisées.

 

A cette période, de nombreux graffeurs se sont donc décidés à peindre sur de nouveaux supports, comme des toiles ou des palettes en bois, des planches…

retna moca art in the streets

 Cette idée de «street art» ou d’art urbain, coloré et très expressif, a su charmer des agents, des spécialistes d’art ou des vendeurs, et les artistes reçurent plusieurs offres de leur part afin d’organiser des expositions dans des galeries spécialisées en art de la rue ou en art «underground».

Vers le milieu des années 1980, la France suit les Etats-Unis en ouvrant son premier musée ayant pour sujet principal le graffiti. Puis en 1987, le musée de la Mémoire des murs ouvre et on y trouve toute une collection de graffitis, qu’ils soient anciens ou récents.

 Aujourd’hui, le graffiti fait partie de l’art contemporain et continue de gagner en crédibilité. Pour certains, il est le plus puissant mouvement artistique de l’art moderne, même s’il existe depuis toujours. L’inspiration et la réalité qui sont exprimées sont le reflet de la société d'aujourd'hui.

Grand Palais exposition graffiti sur toile

 

Sources :

* www.lejdd.fr/Culture/Actualite/Street-Art-de-la-rue-aux-galeries-579771

* street-art-tpe.tumblr.com/3

 

31 mars 2014

Vandalisme ou Art Légal ?

 

Un espace public, une rue, un mur, un immeuble, un lieu de passage ou encore un lieu de vie. Pour le graffeur cela représente plus que ça : un espace infini de liberté et de découvertes multiples. Mais elle est aussi un espace d'interdits et de possibilités ce qui attire d'autant plus les graffeurs qui finalement recherchent avant tout l'affranchissement.

 Aux traditionnels messages politiques, expressions, réalisations ludiques s’adjoignent des stratégies de communication, des opérations de promotion artistique.

pochoir pour une muse

Le street art est un phénomène qui divise. D'un côté, il y a ceux qui estiment que les artistes qui peignent dans la rue ne font que s'exprimer, et ne font de mal à personne, et qu'ils devaient être appréciés à leur juste valeur et célébrés. Les opposants, eux, décrivent les activités du Street art comme "une vaste campagne complaisante de vandalisme à grande échelle”. En effet, c'est un art qui, par définition, porte atteinte aux droits de propriété, explique l'avocat Pierre Lauttier, qui défend plusieurs artistes de rue. « Le street art est toujours à la frontière de la légalité ».

Tags et pochoirs sont considérés en France comme du vandalisme par la justice, qui sanctionne "le fait de tracer des inscriptions, des signes ou des dessins, sans autorisation préalable, sur les façades, les véhicules, les voies publiques ou le mobilier urbain".

Pourchassés par les "brigades antitags", ils risquent une peine maximale de cinq ans de prison et une amende proportionnelle aux dégâts commis. Bien souvent, les tagueurs surpris écopent en fait d'un sursis, d'une amende ou d'un travail d'intérêt général.

 

Si l’art urbain est réalisé dans la rue à proprement dit, c’est pour que le message soit lisible par tous et pour que tout le monde puisse avoir une réflexion, une opinion, un avis dessus. La ville doit être un support artistique comme les autres avec ce bonus qui est de toucher directement la population urbaine, les passants. En s’appropriant l’espace public et la rue, l’artiste de rue s’inscrit dans une démarche  de participation à la vie de la ville

Banksy Pochoirs

 Il y a cependant les gens qui ne sont ni pour, ni contre. Ceux qui considèrent qu’en autorisant l’accès à des lieux spécifiques aux artistes pensent qu’en leur permettant de réaliser leurs oeuvres de façon légale  serait la clé de la civilité et du respect.

 En le rendant accessible, on banaliserait l’acte en quelques sortes, de façon à le rendre moins attrayant aux yeux des artistes qui sont incités par le besoin d’illégalité et de clandestinité.


Bien entendu, il y aura toujours des gens qui repousseront les limites et qui inventeront sans cesse des méthodes plus élaborées pour défier le système et la justice mais, en étant d’avantage ouvert et en apprenant à apprécier le caractère artistique du graffiti, les frictions seraient estompées et l’art pourrait devenir un loisir accessible à tous.

 

 

Finalement, le but est de faciliter la liberté d’expression et de favoriser la compréhension et ce, que l’on soit pour ou contre la question.

 

Graffiti sur un camion

Graffiti sur un mur

 

 

 

 

 

 

 

 

Sources :

* http://www.weblettres.net/blogs/article.php?w=Descouleursda&e_id=73245

* Photos internet et personnelle

* Contributeurs à Wikipedia, 'Statut juridique de l'art urbain en France', Wikipédia, l'encyclopédie libre, 1 avril 2014, 14:48 UTC, <http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Statut_juridique_de_l%27art_urbain_en_France&oldid=102545025>

17 février 2014

Ernest Pignon

 

Ernest Pignon-Ernest, artiste plasticien né à Nice en 1942, de son vrai nom Ernest Pignon.

Ernest Pignon Marseille

Il est l'un des initiateurs, avec Daniel Buren, de street Art en France.

Ses premiers collages datent de 1966. Il s’agissait alors de dénoncer l’attirail nucléaire enfoui sous les champs de Provence au travers de la reproduction des silhouettes soufflées par l’explosion d’Hiroshima.

 La ville n’est pas morte, il faut juste la faire revivre en lui offrant des images entrechoquant passé et présent, art et politique, vie et mort comme ses œuvres qu’il a fait à Naples, à Paris, dans les Ardennes ou en Afrique du Sud.

C'est lui qui choisit le lieu de ses actions urbaines, il puise dans l'histoire d'un lieu, dans les souvenirs, mais aussi dans la lumière, l'espace. Puis il vient y inscrire une image élaborée dans son atelier, en général une représentation humaine à l'échelle humaine reproduite par sérigraphie par rapport à ce qui s'en dégage (sons, odeurs, sensations), il dessine sur un papier journal à la pierre noire ou bien au fusain des personnages  et va coller son travail sur les murs de la ville, dans les cabines téléphoniques, images qui se fondent dans l'architecture urbaine.

Pignon Ernest NaplesIl installe lui-même son oeuvre dans les ville, la nuit.

Les témoignages photographiques accentuent cette fusion et en gardent les traces.

Son art est souvent engagé, des corps en souffrance, des visages, un hommage aux communards, l'horreur du nucléaire, l'avortement, l'apartheid, le Sida, les immigrés, les expulsés, la guerre d'Algérie, la Palestine... Chez Ernest Pignon le geste artistique n'a d'intérêt que s'il laisse une empreinte et réveille les consciences.

 

Ernest Pignon Ernest dénonce l'art construit pour les musées et les expositions, ce qui ne l'empêche pas d'y exposer.

Puisque depuis 1979 il expose ces œuvres et photographie dans les galeries et musée de la France entière.

 

Sources :

www.pignon-ernest.com 

*   www.humanite.fr/.../ernest-pignon-ernest 

                                                                                                

 

15 février 2014

Keith Haring

Né en 1958 à Reading en Pennsylvanie, Keith Haring commença par étudier le graphisme publicitaire à la Ivy School of Professional Art de Pittsburgh.

En 1978 il étudie en autodidacte le travail de Klee, Dubuffet, Pollock, Christo...La même année, Il s’installe à New York et découvre la ville et tout l’univers du street Art, il est fasciné par les artistes qui interviennent dans la rue (graffiti, tags, affichages...)  et il fut l’élève de Joseph Kossuth et de Sonnier à l’école des Arts Visuels.

Il commence donc à expérimenter toutes sortes de techniques telles que la vidéo, la sculpture et le collage dit « cut-up »  c’est-à-dire qu’il réalise des affiches publicitaires altérées en photocopiant par centaines des titres remaniés faits à partir des collages de manchettes de journaux et les placarde dans la rue sur des lampadaires ou des kiosques

Keith Haring dessinant dans le metro 1981

Les oeuvres urbaines de Haring atteignent leur apogée lorsqu’il commence à réaliser ses dessins « Subway Drawings » dans le métro sur des panneaux noirs destinés à recevoir des affiches publicitaires.

De 1980 à 1985, ses dessins à la craie (plus de 5000) sont à la fois une performance physique et artistique, voire un acte politique qui enfreint les règles, et lui valut plusieurs arrestations... « Produire de l’art pour tout le monde car visible par des millions de personnes ». Keith Haring fait de sa marginalité sa force.

Il sillonne ensuite l’Europe avec pleins de projets comme son œuvre sur le mur de Berlin, et l’hôpital Necker à Paris, etc.

keith berlin, mur de berlin

L’artiste a aussi beaucoup aimé collaborer avec les artistes de son temps, grapheurs,musiciens, danseurs, comme le graffeur LA II et Andy Warhol.

Déjà dans ses premières œuvres Keith Haring s’oppose au « système » et au pouvoir de l’Etat. Haring croit résolument en l’individualité et en la liberté pour chaque individu. Ainsi, en luttant contre le pouvoir et contre les autorités, il revendique la liberté pour l’individu.Haring traita de nombreux thèmes comme la guerre, la religion les médias ou la drogue, notamment dans le quartier de Harlem où ses fresques dénonçaient les préjugés raciaux et sexuels.

 En 1988, Keith Haring apprend qu'il est infecté par le virus du sida. Il s'engage dès lors fortement dans la lutte contre cette maladie, mettant son art et sa notoriété au service de cette cause. Il crée à cet effet la Keith Haring Foundation, en 1989.

 

 

Keith Haring

 

                                         

Sources :

* Revue "Beaux Art" Hors-série Keith Haring

* Photos internet

 

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Les villes aux couleurs de l'art
  • Ce Blog est destiné à tous les passionnés d’art et d’arts graphiques mais aussi simples spectateurs de cet art. Je n’ai pas choisi le Street Art au hasard, ce mouvement est de loin le maitre du bouleversement des conventions de l’Art.
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