Le Hendrix du Street Art

Samo aka Jean-Michel Basquiat est un artiste culte de la scène underground new-yorkaise et pionner du street art, Jean Michel Basquiat envahit les rue de New York de ses graffitis à l'âge de 15 ans.

Cet artiste autodidacte prodige et passionné s'inspîre d'abord de ce qu'il voit dans les rues, les enfants, les automobiles, les policiers, les graffitis et aussi les réminiscences d'un livre d'anatomie d'Henry Gray.

Il accomplit ses oeuvres en moins de 8 ans avant de mourir soudainement le 12 août 1988 d'une overdose.

Né à Brooklyn le 22 Décembre 1960, il est initié très tôt à l'art par sa mère, qui l'emmène dans les nombreux musées de New York.

En 1976, il commence à bomber Manhattan, mais c'est en 1977 qu'il adopte son blaze: "SAMO" (qui est la contraction de same old shit). Il délaisse alors les terrains new yorkais, pour se concentrer sur des spots plus visibles comme à SoHo ou dans East Village, ses graffitis se caractérisent par d'étranges symboles et des messages poétiques.

En 1978, Basquiat abandonne son école et quitte le nid familial. Il s'installe avec des amis, et gagne sa vie en vendant des T-shirts et des cartes postales dans la rues. Il découvre la drogue et se met à fréquenter les boîtes de new York, notament le Club 57 où il y rencontre des étoiles montantes comme Madonna, Keith Haring ou encore des artistes déjà au sommet comme David Boxie, Blondie et Andy warhol?

En 1980, il joue son propre rôle dans le film indépendant "downtown 81" d'Edo Bertoglio.

L'année suivante il expose avec Keith Haring, Andy Warhol. Mais c'est René Ricard (artiste américain) qui publie un artiste élogieux "The Radiant Child", propulsant ainsi sa carrière.

Basquiat est aujourd'hui considéré comme un artiste avant-gardiste au style singulier mais considéré parfois comme violent dans son art. Il flirte avec la provocation sans jamais l'approcher de trop près. Au début de sa carrière, à la question d'un journaliste "Quelles sont vos influences ?" Basquiat répond "La royauté, l'héroïsme et les rues". 

Dans toute son oeuvre, marquée par la colère et la violence, il mêle l'art brut, la Bd, les codes de la "Pud", jazz ou rap, et les collages. Il entend aussi, avec son art, lutter contre la ségrégation et la discrimination raciale. Son  oeuvre peinte d'abord sur toile, puis sur de grands panneaux avec ses squellettes et ses masques est hantée par la mort. Il rappelle aussi souvent la culture espagnole et africaine de ses origines.

A 27 ans, Basquiat laisse derrière lui une oeuvre de plus de 800 tableaux et 1 500 dessins et graffitis.

Sources :

* Film "The radiant child"

* www.dormirenfrance.fr/basquiat-biographie-s179302.htm